Quelques infos sur le prix Farniente
C’est un prix littéraire décerné par les jeunes : il suffit de lire un ou plusieurs livres de la sélection, et de voter. Il n’y a pas de jury, c’est la démocratie directe !
Entre le mois de juin et le mois d’avril de l’année suivante, les ados lisent autant de livres de la sélection qu’ils le souhaitent et votent.
Au printemps, lors d’une journée festive autour du prix Farniente, le livre lauréat de chaque catégorie est proclamé et les ados ont l’occasion de rencontrer plusieurs auteurs de la sélection et de discuter avec eux. Cet aspect de rencontre-débat entre auteurs et lecteurs est un des objectifs les plus importants du Prix Farniente.
Pourquoi appeler ce prix « Farniente » ? Selon le Petit Robert, il s’agit d’une « douce oisiveté ». Ce mot vient de l’italien far(e) « faire » et niente « rien ». Les créateurs ont été séduits …
Plus d’infos : https://www.prixfarniente.com/
La sélection "chameau" de cette année
Le mur des apparences, Gwladys Constant – Rouergue
Margot, la fille la plus belle, la plus riche, la plus populaire du lycée se suicide. Et pour Justine, harcelée depuis toujours et qui pense être son exact opposé, ce geste est inexplicable. Alors, pour comprendre, elle s’immisce dans le groupe de ses amis et de sa famille et vole ses carnets intimes.
Quelles seront les conséquences de son indiscrétion ? Que va-t-elle découvrir ? Un thriller réaliste pour mieux comprendre les autres et soi-même.
L’espoir sous nos semelles, Aurore Gomez- Magnard
Afin d’aider sa famille à la dérive, Juno, 17 ans, s’inscrit à un trek suivi par de nombreux internautes.
Les jeunes doivent affronter mille dangers, nature et bêtes sauvages, ainsi que efforts et douleurs de la
marche, mais aussi difficultés de la vie en groupe.
Un roman d’aventures, de dépassement de soi et d’amour pour lecteurs n’ayant pas le vertige…ainsi que pour tous les autres.
Nous, les filles de nulle part, Amy Reed – Albin Michel
Grace vient de déménager et découvre dans sa nouvelle chambre des graffiti inquiétants : « Aidez-moi », « Tuez-moi, je suis déjà morte ». Tout aussi perturbant, il règne au lycée aussi bien que dans la ville une culture de violence contre les filles que certains garçons traitent avec brutalité et mépris. Révoltée, Grace décide de lutter contre cette injustice. Y arrivera-t-elle ?
Un roman fort, actuel et palpitant, bien dans la lignée de «Me too»
Georges, le monde & moi, Illana Cantin – Hachette
Un prénom original pour une vie banale, voici Priam, lycéen de terminale. Enfin banale plus pour longtemps, voici que déboule Georges qui va bousculer tous ses codes. Priam va-t-il avoir le courage de le suivre ? Et comment vont réagir leurs entourages ? En tous les cas, si certaines choses se compliquent, Priam n’a au moins plus de problème de maths, merci Georges.
Energie et humour pour aborder le sujet de la quête d’identité, un cocktail qui fonctionne !
La tête sous l’eau, Olivier Adam – Robert Laffont
La disparition inquiétante de Léa lors d’un concert en Bretagne plonge sa famille dans un désarroi dévastateur. Sa réapparition inespérée après plusieurs mois pourra-t-elle restaurer les difficultés de cette famille ballotée entre doute, mensonge et (dés)espoir ?
Le lecteur se retrouve la tête sous l’eau en même temps qu’Antoine, le narrateur, happé par l’ambiance lourde de ce roman à l’écriture fluide, quasi liquide, d’Olivier Adam.
